Comment bien préparer son flyer ?
Nous avions vu dans un précédent article "comment bien préparer sa carte de visite" qui est le premier élément de notre communication.
Pour autant, la carte de visite ne doit pas être notre seul support de communication.
Il existe de nombreux outils pour nous permettre d’accroître notre visibilité et celui dont je vais vous parler aujourd’hui est le flyer.
C'est quoi un flyer ?
Le flyer est un document publicitaire de base qui permet soit de communiquer sur son entreprise au sens large, soit de communiquer sur un événement ponctuel ou pour mettre en valeur un produit ou un service que l’on propose.
Ainsi, alors que la carte de visite reste un document « généraliste » qui résume notre activité et présente simplement nos coordonnées, le flyer permet de communiquer de façon plus ponctuelle et donc, plus ciblée.
Un exemple : vous organisez des portes-ouvertes dans votre entreprise et vous souhaitez informer le maximum de monde pour que vous ayez de nombreuses visites le jour J.
Le flyer sera tout à fait adapté, car il vous donnera la possibilité de mettre en valeur votre entreprise tout en communiquant précisément sur cet événement en particulier.
Les erreurs à éviter :
La première erreur à éviter est de vouloir à tout prix se débrouiller soi-même en croyant faire des économies. Et ce, pour plusieurs raisons :
- Vous n’aurez peut-être pas l’œil d’un professionnel averti sur sa conception.
- Le résultat d’une impression de votre propre imprimante avec un découpage au massicot ne donnera pas un rendu très professionnel.
- Enfin, vous allez probablement y passer vos cartouches et l’opération réalisée ne sera pas rentable au regard de ce que vous aurait coûté l’intervention d’un professionnel.
La deuxième erreur est de vouloir en faire trop, c'est-à-dire de vouloir communiquer un maximum d’informations sur le document sous peine de le rendre brouillon, voire totalement illisible.
Tout le monde a déjà eu des flyers de ce type entre les mains où trop d’information tue l’information si bien qu’il part généralement bien vite à la poubelle.
Une autre erreur est de ne pas prendre le temps de réfléchir à sa conception ou d’y réfléchir partiellement. Ainsi, il m’est arrivé de voir des flyers dont le graphisme avait été bien réfléchi, bien pensé, mais il manquait l’information capitale : le lieu de l’évènement.
Ça en fait déjà pas mal, vous voyez, mais ce n’est pas fini.
Une autre erreur réside dans le « mauvais-goût ». Ainsi, ce qui est beau pour vous ne l’est pas forcément pour les autres. Ainsi, il y a des couleurs qui ne s’harmoniseront pas entre elles, des polices de caractères farfelues et non adaptées à un format dit « professionnel ». Ce qui rejoint la deuxième erreur qui consiste à vouloir trop en faire.
Ainsi, en matière de communication professionnelle, la « sobriété » ou du moins « l’esthétisme » doit rester de mise.
Puis, vient la question de la légalité, car il y a certaines mentions obligatoires à apposer sur un flyer, et en oublier certaines peut coûter cher.
Pourtant, je vois que de nombreux imprimeurs (même professionnels parfois) en font l’économie.
Enfin, la dernière erreur, et non des moindres, c’est d’oublier l’étape « relecture - correction » qui est pourtant CAPITALE.
En effet, il n’y a rien de plus rédhibitoire que de voir sur un support de communication une faute d’orthographe ou de grammaire grossière qui crève les yeux. Un exemple que j’ai vu, et qui m’a piqué les yeux un moment : « véhicules neufs a loué ».
Bon c’est peut-être mon côté « secrétaire » qui veut ça, mais je suis un peu à cheval sur l’orthographe et la grammaire, et quand je vois ce genre d’erreur, la première des réflexions qui me vient : « beh ça fait pas très pro tout ça !» et je ne prends même pas la peine de lire le document jusqu’au bout.
La méthodologie A.I.D.A
Maintenant que nous avons passé en revue les erreurs à éviter, penchons-nous sur la méthode à utiliser pour concevoir notre flyer.
A.I.D.A : il s’agit d’un acronyme issu d'un concept marketing qui correspond aux 4 termes qui doivent régir la création de votre flyer :
Attention : le flyer doit attirer l’attention de manière suffisamment convaincante pour que la personne ait envie de le lire. Il faut lui donner envie comme s’il s’agissait d’un dessert tout à fait irrésistible.
Intérêt : il faut que la personne à laquelle on s’adresse à travers le flyer se sente concernée par le produit, le service ou l’évènement dont on parle.
Désir : cela signifie que notre produit, service ou évènement, doit se démarquer de la concurrence en présentant un avantage ou un bénéfice que la personne ne trouvera pas ailleurs. C'est le principe de la « valeur ajoutée ».
Action : on doit inviter le lecteur de notre flyer à passer à l’action (le fameux « call-to-action » que l’on trouve également dans toute démarche marketing, sur un site internet ou ailleurs). Il peut s’agir de l’inviter à tester un produit, d’utiliser un code promotionnel, de flasher le QR code présent sur le flyer ou même simplement de vous contacter pour en savoir plus sur un produit ou un service.
Il est important de se poser toutes ces questions avant de rentrer dans la conception brute du flyer.
La création du flyer
Une fois que l’on a réfléchi à ces étapes, que l’on a contourné les erreurs et que l’on a, en quelque sorte, une « maquette » de son flyer, il est temps de passer à sa création pure et simple.
Comme pour la carte de visite, il va falloir choisir le bon format et la bonne qualité de papier.
Le format :
Là, tout va dépendre de l’utilité que va avoir notre flyer, et surtout, de son mode de distribution.
Il existe autant de cas de figure que de formats, et les formats sont nombreux.
Par exemple : si vous souhaitez distribuer le flyer de la main à la main ou en le déposant sur un pare-brise, on favorisera l’utilisation d’un format A5 ou A6, un petit format non-encombrant, facile à distribuer et à conserver.
Ainsi, les formats plus grands seront plutôt utilisés quand il est question de les distribuer en vue d’affichage sur la vitrine d’un commerce par exemple. Un format plus grand est ici nécessaire pour que les informations principales soient lisibles de loin.
On privilégiera également un grand format quand il y a de nombreuses informations à communiquer. Ainsi, si on utilise un petit format malgré tout, il nous faudra réduire au maximum la taille de la police, si bien que des éléments de notre flyer risquent de devenir illisibles.
Le papier :
Le papier utilisé a lui aussi son importance, notamment dans la durée de conservation du document.
Ainsi, lorsque le flyer est utilisé pour un évènement ponctuel ou une promotion à durée limitée, on peut se permettre d’utiliser un papier à faible grammage.
Par contre, si le flyer a vocation à être conservé par son destinataire, il vaudra mieux utiliser un papier plus épais qui ne se détériorera pas trop vite.
Après avoir choisi le grammage, il reste à choisir la finition, matte ou glacée.
Là, tout est question de goût. La finition glacée donne un aspect plus lumineux qui convient bien à des photos lorsque votre flyer en contient. L’aspect mat diminue les reflets et rend les textes plus lisibles.
L'impression
Sur ce point, je peux vous renvoyer à ce que j’ai déjà expliqué dans mon article sur la conception des cartes de visite.
En conclusion :
La conception d’un flyer, tout anodin qu’il paraît, n’est finalement pas une mince affaire.
Il convient de bien y réfléchir avant de le concevoir, et de placer toutes les chances de son côté si on souhaite que la distribution de notre flyer réponde à ses objectifs.
On ne réalise pas un flyer par simple plaisir, mais pour optimiser sa visibilité, accroître ses ventes, amener plus de personnes dans son magasin.
Ainsi, son mode de distribution sera tout aussi important que sa conception.
C’est pour cela qu’il n’est pas inutile de se faire aider par un professionnel dès le départ.
Il saura vous faire bénéficier de ses conseils et de son objectivité.
Écrire commentaire